Le M23 a évoqué hier mardi 6 décembre 2022 la perspectived’un retrait de ses positions dans l’est de la République démocratique du Congo.
Cette annonce intervient tout juste après la conversation téléphonique qui vient de s’établir entre le secrétaire d’État américain, Anthony Blinken, et le président rwandais, Paul Kagame.
Elle intervient pendant ce temps dans un contexte de forte pression et pourrait servir de tremplin à la tentative d’une nouvelle phase de ce conflit qui n’a que trop causé des désastres au détriment de la République Démocratique du Congo. Les derniers de ces désastres étant ceux liés au massacre de Kishishe, avec son bilan très lourd, équivalant à272 morts.
leur refus officiel de prendre part au dit mini-sommet ayant largement fait foi.
Le M23 se déclare donc prêt à déposer ses armes, peu importe son absence qui a été très remarquable au mini-sommet de Luanda il y a de cela deux semaines, leur refus officiel de prendre part à ce mini-sommet faisant largement foi.
Il s’agit donc d’une affirmation de sa part faisant mention de son alignement désormais à la proposition d’un cessez-le-feu.
Le mouvement du 23 Mars réitère pour ce fait sa sollicitationd’un dialogue direct avec le gouvernement congolais pour,enfin, que soit trouvée une solution durable aux causes de ce conflit qui n’a que trop duré.
Ces rebelles préconisent en même temps une réunion avec la force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est.
Le M23 rejette en plus les accusations de la part des autorités congolaises qui, depuis quelques jours, les pointent du doigt comme étant les responsables de toutes ces tueries qui ont lieu à l’Est dont, les dernières en date, celles qui viennent de se perpétrer à Kishishe, en territoire de Rutshuru.
Le contraste est que, peu importe cette évocation, les combats continuent encore dans l’extrême ouest du territoire deRutshuru.
St GE